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« Les sports adaptés ont vraiment commencé à me donner la liberté que je n’aurais jamais imaginée autrement vivre dans un fauteuil roulant. »

En regardant le visage bronzé et amical d’Andrew Houghton, vous ne soupçonneriez jamais le voyage qu’il a fait. Contrairement à l’appel Zoom habituel, l’image de Houghton est nette et claire. Il vient me voir de son bureau équipé de caméras et de microphones individuels. Il ressemble plus au fondateur des médias qu’il est (No Barriers Media, 2012), cinéaste (Roll Models, 1999) et personnalité des sports extrêmes (Planet X, 1996) qu’à un homme qui a fait face à l’adversité. Le fauteuil roulant est le seul cadeau.

Andrew Houghton ne s’est pas senti comme par magie qualifié pour conseiller les autres lorsqu’il a été paralysé dans un accident de voiture à l’âge de 20 ans. Comme la plupart des gens, il a lutté et dérivé pour tenter de découvrir à quoi ressemblerait la vie en fauteuil roulant. Il avait juste un cadeau qui l’a bien servi.

« J’ai eu du mal. J’ai vécu hors de ma voiture pendant un certain temps, mais les gens m’ont donné un coup de main et m’ont aidé à découvrir les sports adaptés. Cela a fait toute la différence. C’est pourquoi je veux en parler aux autres. J’ai l’impression de le devoir aux autres.

« Le premier sport que j’ai essayé était le ski sur neige. Je ne savais rien de quoi que ce soit jusqu’à ce que je lise cet article sur ce qu’ils faisaient à Big Bear, en Californie - où ils avaient toutes sortes de gens qui skiaient. Que diable, j’étais jeune, je l’ai essayé et je ne voulais pas m’arrêter. S’il y avait une tempête massive, ils ont toujours su que je me présenterais.

Mais vous deviez gagner votre vie, n’est-ce pas ?

Houghton sourit ironiquement : « J’ai eu un peu d’argent de l’accident, mais comme tant d’autres enfants, je l’ai traversé tout de suite. Je ne pensais pas. Partie. Donc, tout d’un coup, j’ai eu besoin d’un emploi pour survivre. J’ai commencé à travailler à la vente de fournitures médicales, mais je suis devenu connu pour beaucoup plus que cela.

Comme Andy est allé dans les hôpitaux, parler de produits et faire des services pour les professionnels de la santé, il est devenu bien connu comme « le gars qui viendrait et aider les autres ».

« J’avais cette chose où je pouvais parler aux patients de n’importe quoi. Nous avons beaucoup parlé de sexualité, de revenir à la question des rencontres. Je faisais des services pour les médecins en ce qui concerne l’équipement médical, et ils ont réalisé que j’étais authentique. Je voulais sincèrement aider à raccourcir la courbe d’apprentissage.

En plus de vendre des fournitures médicales, Andy avait d’autres objectifs. Il a envisagé un camp sportif adaptatif pour les familles qui pourraient apprendre de nouvelles choses tout en s’amusant. C’était le début du désormais célèbre camp sportif annuel Land Meets Sea à Long Beach, en Californie.

« Au début, l’événement n’était qu’une façon de rassembler les gens. Il s’est élargi afin que les gens puissent être exposés à de nouvelles choses, à des sports adaptés et à de nouveaux produits. Finalement, Casa Colina a repris le programme et je crois qu’il se poursuit aujourd’hui.

Outre le kayak, le ski nautique, le cyclisme à la main, le tir à l’arc et d’autres sports, qu’est-ce que les gens ont appris à Land Meets Sea ? La réponse : Qu’il s’agit d’en apprendre davantage sur le nouvel équipement sportif ou d’options de cathéters intermittents, l’objectif était que les participants apprennent des façons d’accroître leur indépendance.

« Les cathéters étaient essentiels ! J’ai été dans un hôpital de réadaptation en 1986 pendant plus de 3 mois après mon accident. Je suis parti là-bas avec des cathéters en caoutchouc rouge qu’il fallait laver à chaque fois. C’est tout ce que je savais. Au fur et à mesure que j’en apprenais plus, j’ai vu ce qui était mieux. Dans les années 1990, j’ai découvert les cathéters stériles à usage unique.

« J’étais le gars qui était là-bas, la pêche. Je pouvais avoir des tripes de poisson sur mes mains, alors comment étais-je censé rincer un cathéter ? Mais avec un cathéter stérile, il vous suffit de sortir cette chose de l’emballage et vous le faites ! Mes mains ne touchent jamais la partie du produit qui va à l’intérieur de mon corps.

« Lorsque j’utilisais et réutilisait les autres cathéters, je contractais beaucoup plus d’infections. Pendant des années, j’ai dû prendre un antibiotique d’entretien. Après que j’ai commencé à utiliser une technique stérile avec le système fermé de cathéter de guérison, mon taux d’infection a chuté chuté.

« La cathétérisme stérile avec un cathéter à système fermé correspondait à mon nouveau mode de vie et était en meilleure santé. Vous pouvez pêcher en kayak en Louisiane et toucher ou réutiliser un cathéter !

Étiez-vous heureux en tant que copain utile, beach bum, je demande ? Andrew, levant les ments de son studio Zoom à la pointe de la technologie, sourit.

« Heureux ? Non. Si vous revenez aux années 90, vous me voyez gros et malsain ; manger et boire beaucoup ; J’avais l’air effrayant. Je n’avais pas de diplôme universitaire, mais un degré de dépression. Après plusieurs années, j’ai cessé de ressentir de l’apitomiement sur moi-même et déterminé à vivre la vie. Je pense que c’était du courage pur et de bon cœur que les gens voyaient en moi.

En 1993, Andy a été présenté dans un article de journal Orange County Register. C’était un article local-boy-makes-good sur son ascension au-dessus du fauteuil roulant et comment il aide les autres. C’était juste un bon article dans un journal local, mais certaines personnes influentes l’ont lu. Le résultat :

« J’ai été invité à aller en Bosnie en 1996. Nous avions un groupe de militaires turcs qui nous ont emmenés et nous avons établi leur programme de basketball en fauteuil roulant. Il a culminé avec une diffusion en direct du jeu. Notre équipe a été battue par l’équipe bosniaque à la télévision en direct ! Ils ont gagné ! C’était génial.

Il est typique d’Andy Houghton qu’il célèbre avoir été battu par les autres gars - ceux qu’il a aidé à entraîner et à entraîner.

Au fur et à mesure que la réputation d’Andy grandissait, les invitations continuaient à venir. En 1996, Andy a été présenté sur la couverture et dans un article dans le magazine New Mobility présentant « Le mode de vie, la culture et les ressources du handicap ». En 1999, Andy a été invité au Kosovo pour un événement spécial. « En même temps, je voulais en apprendre davantage sur le volet emploi de l’incapacité. »

Andrew a appris. Il a été invité à faire partie de la U.S. AbilityOne Commission – une agence fédérale indépendante employant plus de 40 000 personnes ayant des handicaps importants.

« J’étais là, ce mec de skieur du sud de la Californie, avec environ 14 hauts fonctionnaires très instruits du gouvernement, au conseil d’administration de la Commission AbilityOne. J’ai été la première personne en fauteuil roulant au sein du Comité et le premier simple citoyen à être élu président du Comité. Je l’ai fait jusqu’en 2011. J’ai pu faire des trucs sympas ! Je suis allé aux fêtes de Noël de la Maison Blanche et j’ai eu l’honneur de recevoir des prix, mais quand je regarde en arrière, je vois à quel point j’étais naïf et inexpérimenté d’être un leader.

« Mes objectifs étaient d’écouter et d’apprendre autant que possible. Puis, une fois que je me suis senti assez à l’aise, j’ai participé. Cependant, je pense que j’aurais pu mieux comprendre les choses qui étaient possibles et avoir un peu plus de patience.

« Lorsque j’ai terminé le programme AbilityOne en 2011, j’ai eu besoin de me réinventer et d’appliquer l’expérience à autre chose. J’ai eu beaucoup d’expérience vidéo, mais j’ai en quelque sorte agité pendant un certain temps.

« Encore une fois, grâce à certains de mes collègues, je me suis impliqué dans une société à but non lucratif pour développer des normes de conception universelle (UD). Elle s’appelle Global Universal Design Commission, Inc. (GUDC) et est devenue le principal certificateur de bâtiments, de développements commerciaux et résidentiels et de produits conformes aux normes de conception universelle.

Houghton décrit son travail actuel.

« Chaque projet de construction doit répondre à certaines normes de conception universelle, que ce soit en Inde ou en Indiana. C’était le début de 25 pays, maintenant nous avons fait des centaines et des centaines d’évaluations. Nous ne travaillons peut-être que sur un ou deux sites, mais notre travail se traduit par l’ensemble de l’empreinte mondiale de nos clients.

De la connexion des gens avec l’information à l’égalité de l’emploi à un monde accessible, Andy a eu un impact significatif et positif dans la vie d’innombrables personnes vivant avec un handicap.

Quand avez-vous vu tout cela venir ? Des pistes de ski ? Andy cligne des yeux à moi, considérant. Puis il sourit, une fois de plus ressemblant à « The Skier Dude ». « Je ne sais pas trop comment réagir à cela. Peut-être que la réponse est liée à une conversation que j’ai eue avec un ami récemment ; J’avais oublié cela, mais elle était catégorique sur le fait qu’il y a des années, je lui ai dit que j’allais changer le monde. Aujourd’hui, après réflexion, ce serait bien si je changeais la vie de quelques-uns et que je le payais pour beaucoup.

D’où je suis assis, je dis qu’il l’a fait.

Vous pouvez en savoir plus sur le travail d’Andy Houghton à https://disabilityinclusion.com/.